Vous le savez si vous êtes un fidèle, où vous le découvrez maintenant parce que vous vous êtes perdu sur Internet : nous sommes férus d’animation française à la rédaction (dans notre top des plaisirs avec le Coca-Cola, le Guronsan et les licornes). Nous essayons de la promouvoir du mieux que nous pouvons à travers tout type de communication : sliders dédiés, dossiers spéciaux dans le webzine, offres d’emplois en France partagées dans nos colonnes, articles spéciaux et tant d’autres choses. Alors, forcément, quand un film d’animation sort en France on croise tellement fort les doigts qu’ils finissent crochus comme ceux de la sorcière dans Blanche Neige et les sept nains.
Cette semaine ne fait pas exception puisque c’est le studio Ankama qui se lance dans cette grande aventure des salles obscures et du box-office avec son premier long-métrage : Dofus – Livre 1 : Julith. À son propos, nous avons découvert, avec beaucoup de surprise pour la plupart, un article très touchant sur le blog de Dofus. Anthony Roux, aka Tot, Directeur créatif et Directeur général d’Ankama mais aussi réalisateur et scénariste sur le long-métrage, nous plonge avec sa prose habituelle dans l’appréhension des premiers chiffres du box-office. Ce n’est pas grand-chose, ce n’est que quelques lignes mais elles sont pourtant révélatrices d’un immense stress de voir son film avoir du succès ou non. Il explique en détails les tenants et aboutissants d’un début de carrière au cinéma pour un long-métrage avec cette dure réalité qui est de savoir s’il aura droit à une seconde semaine d’exploitation. Dur dur !
[quote author= »Anthony Roux » bar= »true » align= »left » width= »400px »]Ce week-end, selon l’expérience de notre distributeur Gebeka Films, nous avons besoin de 50 000 entrées supplémentaires pour pouvoir obtenir la deuxième semaine d’exploitation en salle. Et 50 000 entrées, avec votre soutien, on peut le faire. Si on y arrive, nous tomberons dans la semaine des vacances suivantes et ça sera très bon pour le film.[/quote]
La démarche peut sembler surprenante de prime abord mais elle n’est que le résultat d’une ligne directrice qui n’a jamais déviée d’un iota depuis la création d’Ankama : la fidélisation de la communauté. Nous le savons tous, ce qui a propulsé Ankama au rang des sociétés incontournables c’est non seulement la qualité de ses produits mais aussi, et surtout, cette communauté. Ankama le sait très bien et nous le rappelle à chaque instant de sa communication sur les réseaux sociaux et dans les salons, elle est au centre de toutes les attentions. La reconnaissance est une qualité indéniable que nous ne pouvons pas leur enlever.
Cette touchante mise à nue est très courageuse et mérite que l’on y prête plus attention. Et comme à chaque fois qu’un film d’animation français sort sur nos écrans, nous faisons appel à notre communauté : ne laissons pas passer cette chance d’en voir un nouveau sur grand écran ! Filez voir Dofus – Livre 1 : Julith pour faire rayonner le cinéma d’animation français sur nos écrans mais aussi ailleurs partout dans le monde. De notre côté, même si nous avons déjà vu le film (voir la critique de Coralie sur cet article) nous retournerons voir le film ce weekend.
La France possède la place de numéro trois dans le monde sur le terrain de l’animation, ne la laissons pas s’échapper…