La bande annonce française pour « L’illusionniste ».

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Eh oui, elle est là, enfin. La bande annonce pour L’illusionniste, le cru Sylvain Chomet de 2010, est aujourd’hui disponible en version française. Ça nous change du russe… A ce propos je vous prépare un petit concours qui sera en ligne dès le premier juin pour vous faire gagner des places de cinéma pour L’illusionniste et un DVD de Jacques Tati. Donc restez connectés !

[message]À la fin des années 50, une révolution agite l’univers du music-hall : le succès phénoménal du rock, dont les jeunes vedettes attirent les foules, tandis que les numéros traditionnels – acrobates, jongleurs, ventriloques – sont jugés démodés. Notre héros, l’illusionniste, ne peut que constater qu’il appartient désormais à une catégorie d’artistes en voie de disparition. Les propositions de contrats se faisant de plus en plus rares, il est contraint de quitter les grandes salles parisiennes et part avec ses colombes et son lapin tenter sa chance à Londres. Mais la situation est la même au Royaume-Uni : il se résigne alors à se produire dans des petits théâtres, des garden-parties, des cafés, puis dans le pub d’un village de la côte ouest de l’Écosse, où il rencontre Alice, une jeune fille innocente qui va changer sa vie à jamais.[/message]

Créateur et rédacteur en chef du site. Passionné de cinéma d'animation depuis ma tendre enfance, j'ai monté le site afin de partager à un maximum de personnes mes découvertes.

13 comments On La bande annonce française pour « L’illusionniste ».

  • C’est pas mal ! :)

  • J’avais vraiment adoré « Les Triplettes de Belleville » et ce nouveau métrage me donne vraiment envie. Il a l’air beaucoup plus poussé, tant par le scénario que par le style graphique et d’animation qui étaient déjà redoutables dans « Les Triplettes ».

  • Hello

    Info trouvé sur boxoffice
    Facile à lire avec une info:
    Y aura bien un Dragons 2 !!

    ———————————–
    by Brandon Gray
    How to Train Your Dragon

    May 20, 2010

    How to Train Your Dragon has been an enduring yet unlikely success since its launch on Mar. 26. Enduring in the longevity of its box office run, and unlikely due to its genre and how it strayed from the DreamWorks Animation norm.

    With close to $209 million through its eighth week, Dragon has grossed nearly five times what it did on its opening weekend, which is the biggest multiplier of any 2010 nationwide release thus far and, among major animated releases, the biggest multiplier since Finding Nemo. Its average weekend drop-off rate has been a slim 26 percent. When it led the April 23-25 weekend, it was the first movie in over four years to reclaim the weekend top spot, and it’s been in the Top Five since it opened. The last animated feature to spend that much time in the Top Five was Toy Story in 1995.

    When How to Train Your Dragon drew $43.7 million on its opening weekend, it was unfairly maligned. The media and the industry had some random, largely unfounded expectations that the picture didn’t live up to (as they often do). Sure, Dragon had an enormous release of 4,055 theaters, and it had a ubiquitous marketing campaign, which had some questionable elements like renaming the picture « DreamWorks’ Dragons » and interstitials that interrupted the Winter Olympics. Its start also paled compared to Monsters Vs. Aliens’ $59.3 million debut on the same weekend in 2009.

    But Dragon was a different beast. In the media’s typically context-dropping, subjective rush to judgment, what was ignored is that movies about dragons or Vikings have never been big at the box office, nor has action-oriented animation. Dragon was a tough sell that people had to warm up to, making its $43.7 million debut a very good showing, even if the movie only went on to have a normal animation trajectory. After all, it was the top-grossing start ever for a dragon or Viking movie by a wide margin. Also ignored was the fact that Dragon had eight weeks as the market’s only significant family movie until the launch of Shrek Forever After on May 21.

    Unlike Monsters Vs. Aliens and its brethren, Dragon lived beyond what its sizable opening suggested because it was a marked departure for DreamWorks Animation. There were no superstar voices to overwhelm the proceedings. Celebrity voices were employed, but they weren’t that famous nor was their presence shoved down moviegoers’ throats. More importantly, pop culture references and flippancy did not abound, like they have in most DreamWorks titles.

    Instead, directors Dean DeBlois and Chris Sanders (the team behind Lilo & Stitch) and DreamWorks focused on creating a timeless story, developing character relationships and emotional resonance, all supported by the picture’s soaring spectacle. With that universal approach, Dragon was arguably more in the tradition of Pixar than DreamWorks, and that paid off in word-of-mouth.

    « Dragon was unique for DreamWorks, » said Anne Globe, head of worldwide marketing for DreamWorks Animation. « We’re very proud of it, and we always felt that the story itself was the kind that needed to be nurtured and handled in a unique way. It just doesn’t adhere to the playbook from a marketing point of view. » Ms. Globe credited Dragon’s emotional component combined with its natural 3D integration. « People really feel something. That sort of deeper connection to the story has been the key. The whole of it was greater than the sum of its parts. »

    Dragon is on pace to replace Kung Fu Panda as DreamWorks Animation’s highest-grossing non-Shrek release. Panda generated $215.4 million, though Dragon’s unlikely to top Panda’s attendance due to its inflated 3D prices. Overall, 3D has accounted for 67 percent of Dragon’s total gross. Sift the 3D ticket price premium out and Dragon’s $209 million would adjust to the equivalent of less than $170 million.

    « We’re committed to 3D for all of our films and the new horizons that the technology offers on the marketing side, » said Ms. Globe. « If you think about a year ago, the challenge at the point was to tell people that Monsters Vs. Aliens was coming in the new, modern 3D. This year, we were able to trailer Dragon on Alice in Wonderland and Avatar. 3D’s a completely different arena in just a year. »

    Trimming Dragon’s margin over Panda will be the advent of Shrek Forever After. On May 21, Dragon’s theater count drops from 2,620 to 1,751, due in part to the fourth Shrek lumbering into a whopping 4,359 theaters. Shrek will also claim a record 2,373 3D sites, and, though the nationwide 3D screen count has been steadily increasing, a big new release still means that aging 3D holdovers must relinquish screens. In this case, Dragon’s 3D theater count will fall to 243. The loss of those venues and their ticket price boost as well as Shrek grabbing the same audience’s attention means that, from here on out, Dragon will drop off at a faster rate than it’s accustomed to.

    DreamWorks Animation has a sequel to How to Train Your Dragon in the works, unofficially targeting a 2013 release.

  • Bjr, je sors de L’Illusionniste et voici mes impressions presque
    « à chaud ».

    En fait, je reviens d’allociné et, le constat s’impose: la critique est a genoux à 90% !

    Et tout le monde de souligner:

    la « poésie » de l’ensemble (aaah! Edimbourg et sa lumière changeante comme des cieux bretons),
    la sensibilité du script avec cette histoire d’amour filial,
    la nostalgie via la peinture d’une époque (la fin d’un âge d’or, celui du music-hall, de ses ventriloques, magiciens et autres contorsionnistes sous les coups de butoir d’un rock émergeant…),
    la délicatesse du « trait » (rien d’appuyé, ni dans le dessin, ni dans la mise en scène avec refus des gros plan « psychologisant » qui en disent long), et, bien sûr,
    l’HOOOOmmage rendu au grand Tati!

    Bien, que reste-t-il de tout cela au terme d’une heure 30 mn?

    L’histoire? Ténue, fragile, pas toujours assez « creusée », cette rencontre entre un magicien « finissant » et cette adolescente réchappée d’un bistrot écossais qui s’en va le suivre, toute séduite par ses tours qu’elle prend pour (de) la réalité, joue souvent sur l’ellipse. Cela progresse vite, fluidement, même si on pourra toujours s’étonner que ce vieux monsieur ne trouve rien à redire à s’embarquer ainsi avec cette jeunesse.
    Ici, une parenthèse, d’emblée: le film positionnera cette rencontre sous le signe de la filiation, jamais sous celui de la séduction. Rien d’ambigüe entre ces deux-là à moins que, du coté de la jeune fille, peut-être, qui sait…

    C’est là que LE choix de mise en scène de Chomet touche certaines limites pour nous rendre ces personnages plus proches: en effet, à l’exception de deux plans où la caméra s’élève sur la ville et, me semble t il, dans un autre, opère un travelling avançant, jamais la caméra ne bouge.
    C’est un choix! On est ici très loin de la 3D en général où même de la scène du bal en particulier dans La belle et la bête, où la caméra fait du trapèze!
    Non, ici, rien de tel. Chomet opte pour le cadre figé où la vie n’est insufflée que par ce qui bouge – est animé – dedans.
    Exactement comme dans les premiers Disney qui…. aujourd’hui, peuvent tout de même nous sembler, de fait, évolution oblige, plutôt « sages » . Comme des images.

    Certes, ici, jamais le cadre ne ressemble à un « tableau » dans le sens où la vie y circule toujours donc ( personnages en mouvement, lumière glissante…). Jamais je n’ai vu un seul plan « immobile » donc.

    En revanche, là où ça pêche, c’est que Chomet a privilégié aussi le plan large avec un refus net et assumé du gros plan: et cela nous isole au final des émotions de ces personnages, je suis au regret de le dire…
    Cela nous les rend même parfois hermétique: ainsi, quid des sentiments de cette jeune fille ( j’ y reviens). On peut se demander si elle n’en pincerait pas un peu pour ce magicien? Si elle ne souffre pas quelque peu de sa solitude ? (de fait, parfois elle déambule seule car lui, doit trouver de quoi subvenir à leurs besoins…)
    Même chose dès lors qu’elle tombe sous le charme de ce joli voisin : n’ a t -il pas là tout autant de dépit (faute de retenir l’attention du magicien) que de réelle attirance pour ce jeune homme ténébreux?

    On m’objectera que les grandes oeuvres ne disent pas tout mais restent riches des questions soulevées. C’est vrai.
    Il n’en reste pas moins que la mise en scène de Chomet laisse comme une impression de « glace », trop souvent, entre ces deux – là et nous.

    Maintenant, elle a un avantage: elle défend et promeut le décor et TOUT le décor. Et quel ravissement! Si seulement, Disney 2D pouvait en prendre de la graine!!
    On le sait, Chomet est fan des Disney des seventies (Aristochats et autres 101 Dalmatiens), ces dessins animés où l’on sent et voit le trait du crayon, pas forcément hyper chiadé, volontiers « griffonné », délié…
    Il applique ici cette esthétique avec un tremblé qui faisait déjà la signature des Triplettes (et ajoute à la fragilité de ce monde finissant et de ce personnage vieillissant…)

    Le décor, donc, est ici très travaillé (objets, meubles, intérieurs, extérieurs, lumières, éléments naturels…) et c’est d’une beauté qui évoque tout à la fois les BD de Schuitten (usine art deco comme façades de maisons), les dessins du New Yorker (notamment dans la verdure) et , donc, l’esthétisme parisien des Aristochats (maisons et hôtel de guingois, intérieurs très années 40-50, ruelles détrempées…)

    Plus intéressant et j’en finirai là, je soulignerai aussi comment au-delà de cette histoire assez courte donc (dans tous les sens du terme, vous l’aurez compris: 1H30, (drôle de ) rencontres de quelques semaines entre les deux personnages et une évolution qui marque assez vite le pas malheureusement)
    Chomet ne verse en revanche jamais dans la mièvrerie.

    Son film est :
    désuet (avec quelque chose d’un peu suranné dans cette volonté de dépeindre la fin d’une époque face à l’arrivée, et du rock, et de la TV!),
    mélancolique ( que deviendra ce magicien seul? Sans oublier ces second rôles à la destinée bien triste: clown suicidaire, ventriloque SDF) mais , toujours, l
    e crayon est suffisamment féroce pour ne pas verser donc dans une over -dose de bien pensance!

    Je pense à ce groupe de rock ici dessiné comme une bande de loulous qui s’époumonnent sur scène avec un chanteur très Jagger et qui, dès qu’ils sortent de scène, sont tout autant dessinés comme une bande de folles toutes mains en l’air !
    Très drôle quand on sait combien bien des rockeurs (et rappeurs) se la jouent dur sur scène et n’en sont pas du tout dans le privé !!

    Idem avec ces scènes de groupes où l’on aperçoit, entre autres, une passagère sur un bateau crayonnée avec une denture à même de faire passer les dents d’un morse pour de gentilles canines de chiots!

    C’est là qu’on aime bien le metteur en scène, dans ce second degré, cette distance, cette férocité (à ne pas confondre avec méchanceté!)
    ou cette drôlerie tout simplement devant certains allumés de son histoire (les seuls à s »en sortir psychologiquement semble t il, sont ces trapézistes reconvertis en peintres d’immenses affiches publicitaires)

    Au final donc, un (très ) bel hommage à un style d’animation  » à l’ancienne » qui rend toutes ses lettres de noblesse au cinéma en général (peu de dialogues, tout dans la force expressive de l’image, quelle qu’elle soit) pour un scénario trop ténu et pas assez soutenu faute d’un découpage dans la mise en scène qui nous rendrait ces deux personnages plus proches.
    En revanche, sans être riche en gags hyper efficace ( c’est pas le genre de la maison), le cinéma de Chomet sait faire sourire et gagne tout avec un trait (de dessin) qui sait se montrer volontiers incisif.

  • Nota Bene:
    Je précise que l’Illusionniste n’est en rien destiné aux enfants (ni de près, ni de loin), à moins de leur vendre « La petite marchande d’allumettes » comme une « jolie » histoire

  • Il va sans dire que j ‘attends de lire vos propres critiques sur ce film ;-)

  • Dans une semaine marquée par une piètre fréquentation en salles, le Chomet a fait mercredi , jour de sa sortie, 935 entrées/Paris

    Pas de quoi sauter au plafond?
    A noter qu’il est 3ème, juste derrière … Fatal de M Young, qui ne fait guère mieux avec a peine un peu plus de 1 000 entrées ( avec 72 copies contre 62)
    Autrement dit, il s’agit presque d’un bide pour le second et d’une belle reconnaissance pour le 3ème? A suivre
    NB/ je pense qu’il ne s’agit que des entrées à 14H

  • Heu oui y a qq’un ?
    qui a vu l’illusionniste ?

    • Oui y’a quelqu’un mais le petit soucis disons c’est que tu poste tes commentaires dans les vieux articles ! Les gens ne font pas vraiment gaffe quand ça remonte trop loin, désolé !

      Merci beaucoup pour ta très constructive critique pour L’illusionniste ! Je n’ai malheureusement pas encore eu l’occasion d’aller le voir parce que je n’ai pas encore reçu les places du concours que j’avais organisé dans la première partie du mois de Juin. Mais ta critique donne sacrément envie !

  • oui ok mais mes commentaires remontent cependant en haut des dernières interventions, non?
    Donc, il se voit, non ?
    lol

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