Rencontre entre les souvenirs de sa famille avec ses grands parents fuyant Odessa au début du 20ème siècle et le nombre croissants des déplacements humains fuyant l’oppression aujourd’hui, Florence Miailhe frappe une nouvelle fois en plein cœur du spectateur en racontant l’histoire d’une traversée, celle de Kyona et d’Adriel qui tentent de rejoindre un pays au régime plus clément.
Résumé : Un village pillé, une famille en fuite et deux enfants perdus sur les routes de l’exil… Kyona et Adriel tentent d’échapper à ceux qui les traquent pour rejoindre un pays au régime plus clément. Au cours d’un voyage initiatique qui les mènera de l’enfance à l’adolescence, ils traverseront de multiples épreuves, à la fois fantastiques et bien réelles pour atteindre leur destination.
Et pour la conter, quoi de mieux que sa technique d’animation très personnelle, également reflet des dessins de Kyona gribouillés dans son carnet? Une peinture à l’huile sur une table de verre, avec en fond les décors (plus de 500 au total) et au-dessus une caméra qui prend en photo l’image? Une technique répétée inlassablement par la talentueuse réalisatrice qui signe ici son premier long-métrage, aidée par une quinzaine d’animatrices/teurs.
Nous avons vu La traversée lors de l’édition 2021 du Festival International du Film d’Animation d’Annecy et nous en sommes ressortis conquis. La standing ovation à la clôture du générique et la Mention du Jury prouvent que c’est quelque chose qu’il faut soutenir.
Le long-métrage sera au cinéma dès le 29 septembre 2021 via Gebeka Films.