La Chouette du cinéma invite le jeune public à découvrir de nouvelles réjouissances animées dans un huitième programme (déjà !) axé sur les émotions. Cette nouvelle compilation d’une quarantaine de minutes est distribuée par Cinema Public Films et débarque en salles ce mercredi 12 octobre !
Résumé : Que ferions-nous sans notre imaginaire qui nous donne le pouvoir d’échapper aux monstres, de calmer nos colères ou de retrouver un être cher ? Avec ce programme de courts-métrages, La Chouette du cinéma nous offre cinq histoires, entre espiègleries et émotions, qui nous démontrent que le bonheur découle simplement de notre fantaisie et de notre imagination !
« Vague à l’âme » de Cloé Coutel est une jolie fable en 2D esquissée sur le pouvoir de l’imagination qui permet d’outrepasser l’ennui. Une jeune fille se balade sur la plage et se met à singer les mouvements d’un crustacé. Un court-métrage qui prouve que la poésie surgit parfois au gré d’une simplicité évocatrice.
« Grosse colère » et » Quand j’avais peur du noir » de Célia Tisserant & Arnaud Demuynck content le quotidien de Robert, un jeune garçon qui permettra au jeune public une identification quasi immédiate. Dans le premier court, il apprend à composer avec sa colère, métabolisée sous les traits d’un monstre qu’il appréhende avec humour. Dans le second court, le voilà effrayé à l’idée de passer une nuit dans sa chambre sombre. Traumatisé par une imagination trop fertile, il en perd son sang-froid avant de gagner en courage grâce à son ours en peluche. Ces deux histoires sont librement adaptées d’ouvrages de Mireille d’Alancé publiés aux éditions de L’école des loisirs.
« Les biscuits de Mamy » de Jo Masset & Arnaud Demuynck est probablement la proposition la plus touchante de ce programme. Pour faire face à la perte de sa grand-mère, le jeune Basile entame le douloureux travail du deuil en refaisant les biscuits que sa tendre grand-mère lui faisait. Convaincu d’être accompagné par sa grand-mère fantomatique, il apprend à composer avec la perte d’un être cher, à sa manière.
« La trop petite cabane » d’Hugo Frassetta met en scène la relation touchante entre un enfant et son grand-père, ce dernier lui ayant confectionné une cabane des plus charmantes. Le petit garçon, et le jeune public par la même occasion, apprend à composer avec l’insatisfaction dans un court un peu rapide qui n’en demeure pas moins évocateur par ses graphismes géométriques qui tranchent avec les propositions plus réalistes des courts ayant précédé.
Une fois encore, La Chouette du cinéma déploie donc de belles histoires aux messages d’une douceur absolue qui touchent son public tout en le faisant réfléchir. Une séance des plus agréables attend les familles qui partiront à la découverte de ce programme mettant à l’honneur les émotions de nos chères petites têtes blondes.