Après la saga Dragons et Les Trolls, un autre titre du catalogue fourni des studios DreamWorks Animation a le droit à son édition ultra haute-définition pour accompagner la sortie du second opus. La production de Chris Sanders et Kirk DeMicco resplendit enfin sur une galette quasi parfaite que l’on attendait de pied ferme. L’occasion de (re)découvrir le film dans une qualité optimale avant la sortie du second opus, qui se fait attendre à cause de la fermeture constante des salles obscures sur le sol français…
Résumé : Lorsque la caverne où ils vivent depuis toujours est détruite et leur univers familier réduit en miettes, les Croods se retrouvent obligés d’entreprendre leur premier grand voyage en famille. Entre conflits générationnels et bouleversements sismiques, ils vont découvrir un nouveau monde fascinant, rempli de créatures fantastiques, et un futur au-delà de tout ce qu’ils avaient imaginé.
Les Croods prennent rapidement conscience que s’ils n’évoluent pas… ils appartiendront à l’Histoire.
Le périple libérateur des Croods n’est plus à présenter : contraints de quitter leur grotte de protection après le déplacement des plaques terrestres, ces hommes et femmes des cavernes ouvrent les yeux sur la beauté du monde dans lequel ils vivent aux côtés d’un être plus moderne qu’eux dont la jeune fille de la tribu s’amourache. Fable sur le vivre ensemble, l’ouverture d’esprit et l’entraide pour survivre, Les Croods demeure l’une des plus belles réussites des studios américains. Au coeur de l’âge d’or des studios DreamWorks Animation, le long-métrage chapeauté par Chris Sanders à qui l’on doit déjà Dragons ou Lilo & Stitch, peut aussi compter sur des graphismes inventifs (à l’image des innombrables bêtes fictives rencontrées par les protagonistes) et une palette visuelle resplendissante dès lors que les Croods s’aventurent au coeur d’une jungle magnifiquement hostile.
Composant avec toutes les émotions, le film ne cesse de nous embarquer au fil des séquences riche en actions du film. Souvent drôle grâce à la galerie de personnages un brin stéréotypée mais riche en idées (de la petite fille sauvage à la grand-mère increvable), le long-métrage sait aussi prendre des accents plus pathétiques dans un dernier quart fort en émotions tandis que la famille risque la séparation « au bout du monde ». Sans être un modèle d’originalité sur le plan narratif, le scénario embrasse pleinement ses thématiques et ses personnages pour bâtir un conte initiatique empli d’humanité, tout en déployant un bestiaire à l’inventivité débordante (qui ne craque pas devant le perroquivore, hybridation d’un perroquet et d’un trigre ?) Peu surprenant alors que le film ait autant fonctionné lors de sa sortie en salles tant chaque spectateur peut se retrouver dans l’un des personnages dépeint à l’écran, du téméraire Guy au gentiment couard Thunk.
En somme, sept ans après sa sortie en salles, Les Croods touche toujours autant. Très drôle, visuellement maîtrisée et foisonnante, la production DreamWorks Animation mérite l’attention de tous les publics d’autant plus qu’elle s’empare avec bienveillance et émotion d’un sujet si contemporain : l’adaptation.
EDITION VIDEO
L’éditeur vidéo (Universal Pictures France) nous a fait parvenir l’édition ultra-haute-définition du film. Auréolée d’un fourreau au même visuel que l’amaray, l’édition est très soignée et offre un écrin bienvenue à la beauté qu’incarne le film (même si l’on conservera chaudement le steelbook concoctée par 20th Century Fox lors de la première sortie en vidéo du film).
La copie a été visionnée sur un écran OLED 4K, comme de coutume pour nos tests.
Image et son : on en rêvait, l’éditeur vidéo Universal l’a fait ! Fort d’une animation numérique de grande qualité, le film apparaît sous son plus beau jour grâce à une galette ultra haute-définition ciselée. Même si l’édition Blu-ray sortie en 2013 après la présentation en salles du film était déjà de bonne qualité, autant dire que cette ressortie est une véritable réussite et l’écrin qui manquait au film. Premièrement, l’image a beaucoup plus d’éclat et elle resplendit fréquemment en donnant de l’ampleur à certains éléments naturels au coeur du film, à l’image des rochers qui reflètent fréquemment la lumière ambiante ou bien durant la scène nocturne au cours de laquelle les personnages de la famille se rapprochent de Guy sous un ciel étoilé à la précision imparable dans l’édition nouvellement arrivée. L’ajout de définition se voit aussi sur les menus détails du film : par exemple, les poils sur les corps des personnages étaient difficilement discernables sur l’édition haute-définition, ils apportent désormais un soupçon de réalisme non négligeable au film même si l’aventure contée prône l’émerveillement fictif à chaque instant. A l’aide d’une image en 2160p UHD 16.9 2.35.1, la galette 4K du film est l’édition ULTIME à posséder pour (re)découvrir le film. Son seul défaut ? Mettre en lumière quelques textures un peu trop figées (on pense notamment à la chevelure de la grand-mère) qui rappellent que le film a déjà sept ans d’existence mais c’est là un menu détail dans un océan de perfection.
Du côté du son, le constat est aussi enthousiasmant que l’image : deux pistes en DTS-X sont au rendez-vous : anglais (VO) et allemand, tandis que deux autres pistes en DTS-HD Haute résolution 7.1 complètent ce disque (dont une française). Le casting vocal ayant changé entre le premier film et le second en VF, nous ne pouvons que vous conseiller de découvrir le film en version originale avec la belle piste proposée par Universal.
Sous titres : anglais, français, allemand, néerlandais.
Interactivités : rien de nouveau à l’horizon bien que ces featurettes contenteront les fans (enfantins) du film n’ayant pas déjà découvert les bonus présents sur l’édition Blu-ray d’origine. Présentés en 4K, ces éléments font un peu redite et confirment que l’apport premier (et unique ?) de cette nouvelle édition est à retrouver sur les plans graphiques et sonores.
- Les créatures de Croods (6’10) : détails sur les monstres hybrides du film (qui sont nombreux) avec voix offs en VF
- Le journal de Brassé (6’10) : une vidéo en 2D qui revient sur le séjour de Brassé au cours du film (en VF)
- Scènes coupées (8min20) : présentation par les réalisateurs de quatre scènes coupées – animatiques ou finalisées : en VO
- Deviens un artiste (35’16) : apprendre à dessiner des personnages (Brassé ou le lion – Perroquivore) : VO
Finalement, l’édition Blu-ray est déjà une belle manière de découvrir le film mais si vous souhaitez profiter de l’apparat graphique et sonore du film dans d’excellentes conditions, n’hésitez pas à vous procurer l’édition ultra-haute-définition du long-métrage concoctée par Universal Pictures. C’est un véritable ravissement pour les yeux !
Article rédigé par Nathan